PRESENTATION :
Le bassin méditerranéen représente l'un des 34 «points chauds» de la biodiversité de la planète, en raison d’une extraordinaire richesse en biodiversité combinée à un endémisme élevé. Mais cette région subit aussi un impact anthropique très important et ancien. Cette région sera parmi les zones biogéographiques du globe les plus vulnérables aux changements climatiques. Conserver la diversité herpétologique dans ces environnements changeants pose donc un sérieux défi aux biologistes de la conservation et aux gestionnaires des espaces naturels.
Le Congrès Méditerranéen d’Herpétologie est une rencontre scientifique internationale dont la thématique est :
«La conservation de l’Herpétofaune méditerranéenne dans un environnement changeant ». Ce congrès, comme nous l'avions souhaité lors de sa première édition en 2007, sera organisé tous les 4 ans. Pour la deuxième fois il aura lieu, en mai 2011 à Marrakech au Maroc. Le CMH est bilingue (français et anglais) et comportera des conférences plénières, des communications orales et affichées, ainsi que des tables rondes et/ou des ateliers.
L'objectif principal de ce deuxième Congrès Méditerranéen d’Herpétologie « CMH2 » est d'examiner comment résoudre l'apparent dilemme de conserver de façon optimale une biodiversité qui deviendra a priori plus vulnérable et fluctuante dans l'espace et dans le temps. Dix ans après le plan stratégique adopté en 2002 par les pays signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui se sont fixés pour objectif "d'assurer à l’horizon 2010-année internationale de la biodiversité, une forte réduction du rythme de perte de diversité biologique aux niveaux mondial, national et régional, et quatre ans après l’appel solennel de Marrakech pour la protection de la biodiversité herpétologique du pourtour méditerranéen et d’Afrique du Nord en particulier, c'est la déception qui l'emporte à l'heure de l’évaluation. Aussi, convient-il de réaliser un bilan actualisé de l'état de conservation de l’Herpétofaune méditerranéenne, en insistant sur les progrès réalisés mais aussi sur les lacunes. Parallèlement, l'émergence et le développement de nouvelles disciplines (génétique de la conservation, phylogéographie, modélisation écologique) ont entraîné des avancées conceptuelles et pratiques qu'il convient d'intégrer dans les opérations de conservation et d'évaluation de la biodiversité méditerranéenne. La confrontation d'exposés synthétiques et des résultats de projets novateurs devrait contribuer à dresser de nouvelles perspectives et donc de fournir des éléments tangibles pour insérer la conservation de l’Herpétofaune des milieux méditerranéens dans le cadre de la Stratégie Globale de Conservation de la biodiversité pour la période 2011-2020, en cours d'élaboration, et qui devrait être adoptée lors de la conférence de Nagoya.
Objectifs :
